vendredi 7 août 2020

7 août, Ile de Batz - Guimaëc (Beg an fry), 27 km 5h

Plage de Beg an Fry

Nous quittons l'île de Batz par mer calme mais la marée ayant commencé à descendre, nous rasons la côte de l'île au maximum pour éviter le courant fort du chenal entre le continent et l'île. Il faudra qu'on tienne compte des courants de marée dans la Manche ( grosso modo de l'Est vers l'Ouest en marée descendante et inversement en marée montante), ça pourra nous épargner des efforts !
Nous mettons ensuite le cap vers la pointe de Diben en veillant à nous rapprocher de l'île Callot pour rester à une distance raisonnable d'un abri.
Nous traversons le chenal des ferrys de Roscoff non sans avoir consulté au préalable leurs horaires. À l'intérieur de la baie il y a a assez peu de courant. Par contre on voit très bien l'eau frétiller si on s'éloigne un peu vers le large. Nous laissons sur notre gauche une jolie tourelle en pierre posée sur des rochers, et croisons un vieux gréement de toute beauté. Mais la plus belle surprise sera à proximité de la pointe de Diben car nous y voyons une dizaine de dauphins qui tournent autour d'un banc de poissons. Nous avons déjà vu des dauphins dans la baie d'Audierne, en Corse, en Croatie, en Sardaigne mais nous n'avons jamais réussi à les filmer d'aussi près, de surcroît avec un smartphone !




Poursuivons en contournant la pointe de Diben et les rochers de Primel Tregastel puis nous nous arrêtons sur la plage de cette station afin de manger et de faire quelques courses. Hélas il n'y a aucun magasin ! Nous ferons donc les courses demain à Locquirec...
Cathy me donne droit encore à 1h de pagayage car nous avons déjà passé 5h sur le kayak, dont 20 minutes à observer les dauphins plus 15 minutes à côté de la tourelle.
6 heures de kayak c'est la norme ,c'est ses 35 heures ! Toute heure supplémentaire étant facturée le double😂!
Nous suivons donc de belles falaises chevelues comme on en voit souvent sur les côtes de la Manche, épargnées par les embruns salés qui brûlent la végétation (hypothèse),
la mer étant moins agitée ici.
J'ai repéré sur Google Maps une plage non accessible de la terre, à côté de Beg an fry. La plage précédente a un accès routier et une mise à l'eau, elle nous servira de refuge si la mer monte trop haut.
Nous nous sommes déjà effectivement faits avoir lors d'un bivouac du côté d' Erquy nous avions été trop optimistes en plantant notre bivouac et avions dû déménager lorsque la marée, en fin d'après-midi avait réduit notre plage immense à la portion congrue à tel point que l'on ne pouvait même plus s'y allonger.
Nous nous sommes faits la remarque , dans l'après-midi , qu'autour de la Bretagne il n'y a pas de yachts amarrés dans chaque crique comme en Méditerranée. Il n'y a pas non plus le trafic pour aller très vite à la plage en hors-bord et vers 19h revenir dans l'autre sens aussi vite.
Ici on rencontre surtout des voiliers, des pêcheurs et même des kayaks...
Nous sommes en période de canicule, à Paris le ressenti est de 42, en Bretagne sud, dans le Morbihan, les gens étouffent, il fait plus de 30 et ici, 25 degrés maximum.
Nous avons mis une doudoune comme chaque soir sans oublier le bonnet ! Ici les marchands de climatiseur ne font pas fortune...


Vue de notre emplacement de camping à Batz


Roscoff




Baie de Morlaix








Beg an Fry



Et ça tourne à l'orage en mer!

Le lendemain, au réveil, brumisés nous sommes... Point trop chaud n'avons !






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